Rencontre Essarts

Rencontre été 2015

Louise Lemieux Bérubé
Indra Singh
André Fournelle

Dans le cadre de son événement annuel « Rencontre 2015 », sous la formule résidence d’artiste , Mouvement ESSARTS a reçu les artistes Louise Lemieux-Bérubé et Surender Kumar Singh (alias Indra) du Québec.

Pour Indra Singh, la récupération fait partie intégrante de son oeuvre puisqu’elle représente l’humain à travers d’une part le génie de l’homme créateur, et d’autre part les rejets de la société de consommation. Sa sensibilité à l’écologie se transmet aussi aux sujets de ses œuvres monumentales où sont représentés des animaux et des insectes.

Louise Lemieux Bérubé, pionnière éminente dans l’utilisation novatrice des techniques Jacquard pour le tissage, explore une vision à multiples facettes de la vie, des hommes et des femmes et de la nature à travers l’utilisation de techniques assistées par ordinateur dans lesquelles elle s’est investie.

Lemieux Bérubé est cofondatrice du Centre des textiles contemporains de Montréal, qu’elle a dirigé jusqu’en 2012, et où elle a enseigné à des étudiants du monde entier. Elle travaille régulièrement avec des universités et des écoles à Montréal et elle donne des ateliers et des conférences autant au niveau national qu’international.

Enfin, Louise Lemieux Bérubé a exposé son travail au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Belgique, en Finlande, en France, en Allemagne, au Japon, en Corée, en Argentine, en Chine et en Espagne.

ESSARTS a donc poursuivi ses objectifs de médiation culturelle grâce à cette forme dynamique de création qui met en contact direct l’artiste, le public et la communauté. L’activité a commencé mardi le 12 août et a été clôturée par un vernissage et une grande fête dimanche le 23 août.

D’autre part, pour le volet « Espace Québécois », Mouvement ESSARTS a exposé une oeuvre de grande dimension du sculpteur André Fournelle. Celui-ci travaille autant à l’étranger qu’ici et poursuit un cheminement dont le fil conducteur est la lumière : celle du feu, du néon ou du métal en fusion. Il crée des signes, pose des actes symboliques.

Il intervient dans les espaces publics et dans la nature en se référant aux quatre éléments. Ainsi, dans la conception, l’orientation et la création de ses œuvres, il tient compte du lieu, de son environnement et des thématiques proposées.

Encore cette année, grâce à une collaboration spéciale de la Maison des arts Desjardins Drummondville, du Musée des Abénakis d’Odanak et du Musée des religions du monde de Nicolet, trois autres œuvres d’André Fournelle y ont été exposées simultanément durant la longue saison de l’été, soit du début juillet jusqu’à la fin septembre.

L’œuvre « Fulgurance », exposée chez ESSARTS et installée de façon plus permanente, y demeurera encore quelques années, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

Rencontre été 2014

Roel Teeuwen
Suzanne FerlandL
Pierre Tessier

Pour l’événement « Rencontre 2014», 16ième édition de ses rencontres internationales annuelles de création, Mouvement ESSARTS a accueilli les sculpteurs Suzanne FerlandL du Québec et Roel Teeuwen des Pays-Bas.
La sculpture de Suzanne FerlandL, « Rendez-moi ma bouche pour parler », est composée d’un visage générique sculpté dans une pierre des champs de plus de 500 kg, celle-ci étant déposée dans un lit en métal (fer oxydé). C’est la première œuvre installée au parc ESSARTS où la pierre forme l’élément principal de l’intervention d’un artiste.
 
L’intervention in situ du sculpteur néerlandais Roel Teeuwen est tout aussi impressionnante. À la fois simple, bien articulée et poétique, son œuvre est constituée de six « constructions » faites à partir de petits troncs d’arbres de différentes longueurs installées à près de 5 mètres de hauteur dans autant d’arbres.  Elle s’inscrit très bien dans la continuité de sa démarche qui trouve son expression à partir des matériaux disponibles sur place.

Rencontre été 2013

Carole Baillargeon
Alejandra Zermeño
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu, pour la 15ième édition de ses « Rencontre » internationales annuelles, deux sculpteures soit Alejandra Zermeño de Mexico, Mexique et Carole Baillargeon de Deschambault au Québec. Elles ont été accompagnées par Pierre Tessier.

Ces deux artistes ont une démarche artistique où la présence de la « fibre textile » occupe une place importante. Elles ont aussi utilisé de nouveaux matériaux pour ESSARTS, soit le caoutchouc pour l’une et la fibre de verre pour l’autre. Leurs œuvres ont donc un effet surprenant sur nos visiteurs et questionnent par leur simple présence dans le parc nature.

Alejandra Zermeño utilise pour sa sculpture presqu’exclusivement la résine et les fibres, la première pour la structure et la seconde pour la portée du message. Le thème essentiel de sa démarche est le comportement humain et, par des références tirées de souvenirs, attitudes, vêtements ou objets,  la façon dont celui-ci  exprime une personnalité.

Carole Baillargeon quant à elle est une artiste pluridisciplinaire. Dans une pratique artistique hybride, elle mêle parfois la sculpture, la scénographie et les métiers d’art. Elle accorde aussi une importance significative et révélatrice au processus de création comme porteur de l’expérience humaine.

Rencontre automne 2012

Tomás Lara
José Villa
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu, pour la 14ième édition de ses « Rencontre » annuelles, deux sculpteurs cubains soit Jose Villa Soberὸn et Tomás Lara Franquis, tous deux de La Havane et accompagnés de Pierre Tessier.  Mrs. Villa et Lara ont tous les deux de nombreuses œuvres publiques à leur actif et ont aussi participé à de multiples symposiums et biennales de sculpture autant en Europe qu’en Amérique latine.

Diplômé et enseignant à l’Institut des Art de la Havane, le cubain Tomas Lara qui possède un bagage technique impressionnant, poursuit une carrière nationale et internationale hautement reconnue et très active. Par le travail et l’aspect technique de la réalisation de l’œuvre, il cherche à susciter l’intérêt du spectateur, motiver et impliquer celui-ci dans le processus de création.

Jose Villa quant à lui est professeur à l’Institut des Arts supérieurs de La Havane. Il a reçu le prestigieux Prix national des Arts de CUBA en 2008. Ses œuvres vont de la figuration subjective à l’abstraction concrète. Son œuvre, pourtant riche de sens et de métaphores, s’ouvre facilement à des interprétations personnelles.

Rencontre automne 2011

Amalia Martínez G.
Oscar Ortíz
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu deux sculpteurs d’Amérique latine soit Amalia Martinez de l’Argentine et Oscar Ortiz du Mexique qui ont œuvré avec Pierre Tessier.

Amalia Martinez est une artiste très active avec une vison ouverte et dynamique des arts visuels. Artiste multidisciplinaire et professeur en arts visuels, sa pratique comprend autant la sculpture, la peinture que les arts numériques comme la vidéo d’art et l’animation. Elle a déjà au cours de sa carrière participé à des symposiums en Amérique du Sud. Cependant, c’était une première pour l’artiste que de relever le défi de matériaux de grande dimension tels que ceux offerts aux artistes par ESSARTS.

Oscar Ortíz quant à lui vit et enseigne le « design » à Santiago de Querétaro au Mexique. Sculpteur professionnel, il possède lui aussi une intéressante expérience des symposiums internationaux de sculpture.  Comme pour Amalia Martinez, l’expérience à ESSARTS l’a confronté à des dimensions spatiales qui lui étaient moins familières mais qu’il a vite apprivoisées.

Rencontre automne 2010

Franz Spath
Luce Pelletier
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu, pour la 12ième édition de ses « Rencontre », les artistes Luce Pelletier de Québec et Franz Spath de la France. Enfin, après un an de relâche, Pierre Tessier s’est joint à nouveau aux artistes invités et ils ont produit chacun une œuvre, comme toujours, dans un esprit de recherche et d’expérimentation.

Luce Pelletier est une sculpteure très active qui a réalisé de nombreuses œuvres publiques au Québec. Elle a aussi participé à plusieurs symposiums et biennales en arts visuels. Récipiendaire de plusieurs bourses de recherche et de création, sa démarche artistique questionne, entre autres, les rapports fragiles entre l’humain, son environnement et la nature.La relation visuelle de Luce Pelletier avec l’espace est imprégnée par la poésie et l’écologie.

Franz Spath, qui possède quant à lui une vaste expérience des symposiums de sculpture, est né en Allemagne mais il fait désormais carrière en France. Peintre et sculpteur, il est actuellement le directeur artistique du « Centre d’art contemporain Frank Popper » à Marcigny. Fidèle dans sa démarche, on retrouve dans toutes les sculptures de l’artiste une constante : losange et triangle, ouvert et fermé, horizontal et vertical, rouge et bleu.

Rencontre automne 2009

Dolores Ortíz M.

L’année 2009 marquait une 10ième année d’activités pour Mouvement ESSARTS. Cette étape importante a été soulignée par diverses activités dont la  Rencontre Automne 2009 qui était le 11ième « événement symposium » tenu par l’organisme. Nous avons reçu pour cette occasion Mme Dolores Ortiz Minique de Guadalajara, Mexique.

Dolores Ortiz Minique est professeure de sculpture à l’Université de Guadalajara au Mexique depuis de nombreuses années. Elle a aussi participé à de nombreux symposiums de sculpture partout à travers le monde, autant en Amérique latine  qu’en Europe ou en Asie. Cependant, sa participation à Rencontre ESSARTS signait sa première visite au Québec et au Canada. Elle compte également de nombreuses réalisations d’art public et ses œuvres font partie de collections diverses et reconnues.

Rencontre automne 2008

Karen Macher
Aldo Shiroma
Pierre Tessier

L’année 2008 a marqué une étape importante pour Mouvement ESSARTS puisque la Rencontre Automne 2008 marquait le 10ième « événement symposium » tenu par l’organisme. ESSARTS a reçu pour cette occasion les artistes Karen Macher et Aldo Shiroma, tous deux du Pérou, et accompagnés de Pierre Tessier.

Aldo Shiroma avait participé à la 3ième Rencontre d’ESSARTS en 2001 et il nous avait laissé l’« Astronome ». Il a produit, comme dans sa démarche précédente, une œuvre issue de son bestiaire allégorique. Et comme lors de sa première visite, son travail établit une relation étroite entre le lieu, sa vocation et son histoire.

Karen Macher, sculpteure d’origine italienne mais vivant maintenant au Pérou est la conjointe d’Aldo. Tous les deux cumulent une vaste expérience en art public et ont participé déjà à plusieurs symposiums. Pour Karen Macher, c’était une première visite au Québec. Habituée à un travail plus subtil avec la nature, elle a eu l’audace d’attaquer franchement un matériau comme le bois pour créer une oeuvre très déployée dans l’espace, fruit d’une intégration subtile et  parfaite avec la nature et le site.

Rencontre automne 2007

Dan Lestander
Francis Cuny
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu deux sculpteurs d’Europe, soit Dan Lestander de Suède et Francis Cuny de France. Ils ont fait équipe avec Pierre Tessier.

Dan Lestander est un sculpteur qui a déjà réalisé de nombreuses œuvres publiques et a reçu plusieurs prix et mentions à diverses manifestations artistiques en Europe. Il est intervenu sur le site même de son installation. Quoique rationnelle et bien planifiée, son intervention avec le lieu et le feu était spectaculaire et le résultat étonne toujours.

Francis Cuny, quant à lui, possède une très bonne expérience des symposiums internationaux ainsi que des réalisations d’œuvres publiques, surtout sur bois mais aussi sur pierre. Francis Cuny avait déjà une œuvre, « Xylo », installée sur le site ESSARTS en 2001. Sa participation à l’événement ESSARTS était attendue depuis longtemps et son intervention in situ témoigne autant de son énergie, de son habileté technique, de son imagination que de sa capacité à entrer en contact avec la nature.

Enfin, ces deux sculpteurs d’expérience ont en commun d’avoir participé en Europe et en Amérique à de nombreux concours et symposiums de sculpture sur neige et glace.

Rencontre automne 2006

Andrew Darke
Domique Laquerre
Pierre Tessier

Pour « Rencontre Automne 2006 », ESSARTS a invité les sculpteurs Andrew Darke d’Angleterre et Dominique Laquerre du Québec, qui se sont joints, comme d’habitude, au sculpteur Pierre Tessier.

Andrew Darke est un sculpteur qui travaille souvent en nature. Sculpteur expérimenté, il intègre son œuvre à l’environnement, intervenant souvent autant dans les espaces intérieurs qu’extérieurs sur le site même avec les matériaux du lieu.  Il intègre aussi des éléments comme le vent et l’eau à ses sculptures. Son travail à ESSARTS en était un bel exemple.

Dominique Laquerre est une sculpteure chevronnée et l’auteur de nombreuses réalisations d’œuvres publiques au Québec. Sa démarche actuelle aborde souvent la relation environnement, enjeu sociétal  et société. Son travail est régulièrement inspiré par l’histoire sociale des lieux où elle intervient comme l’image choisie comme véhicule pour porter message et contenu.

Rencontre été 2005

Laurence Tindall
Roberto Alessandria
Pierre Tessier

Mouvement ESSARTS a reçu deux sculpteurs d’Europe, soit Laurence Tindall d’Angleterre et Roberto Alessandria d’Italie. Ceux-ci se sont joints à Pierre Tessier.

LaurenceTindall est un sculpteur chevronné qui compte déjà de nombreuses œuvres publiques, expositions et commandes privées de restauration dans les églises de Grande-Bretagne. C’était un deuxième séjour pour lui en Amérique. Laurence Tindall est un animateur très engagé dans sa communauté soit par l’animation ou l’initiation des sourds et muets à l’expression artistique. L’œuvre produite à ESSARTS surprend par sa facture mais touche et étonne par son message et son contenu.

Roberto Alessandria est, lui aussi, un sculpteur qui possède une bonne expérience des symposiums et des réalisations d’œuvres publiques, ayant participé à plusieurs événements dans toutes les Amériques ainsi qu’en Europe et au Moyen-Orient. Roberto Alessandria, en continuité avec la tradition familiale, est très actif dans le milieu scolaire de la sculpture. Issu d’une famille de sculpteurs des Alpes italiennes, le bois lui est évidemment très familier. Le thème de la famille est abordé, comme par hasard, dans l’œuvre réalisée à ESSARTS.

Ces deux sculpteurs partagent en outre, dans leur pratique professionnelle, un engagement social très fort dans leur communauté.

Rencontre automne 2004

Dominique Malès
Francisco Sanmiguel
Pierre Tessier

Pour « Rencontre Automne 2004 », ESSARTS a invité les sculpteurs Dominique Malès de France, et Francisco Huerta Sanmiguel du Mexique,  toujours accompagnés de  Pierre Tessier.

M. Malès est un sculpteur d’expérience qui compte déjà à son actif de nombreux symposiums et expositions en France et ailleurs en Europe. Il est un artiste très impliqué dans sa communauté. Depuis plus de 15 ans, il est un des instigateurs et organisateurs de l’événement « Jardins de sculpture » à Aubazine en Corrèze. Monumentale, sa sculpture à Essarts incorpore très habilement deux essences de bois soit le pin et le chêne.

Francisco Huerta Sanmiguel est, lui aussi, un sculpteur qui possède une bonne expérience de diffusion autant au Mexique qu’en Europe, et des réalisations d’œuvres publiques. Il en était à sa première expérience artistique au Canada. Francisco Sanmiguel a eu l’opportunité de travailler en ronde-bosse dans une magnifique bille de chêne. Entièrement sculptée à la main, taillée en finesse, son œuvre se rapproche du totem tout en étant fidèle à l’imaginaire  que l’on retrouve dans sa peinture et ses dessins.

Rencontre automne 2003

Zoia Lekova
Jonas Gencevicius
Pierre Tessier

Pour « Rencontre Automne 2003 », ESSARTS a invité les sculpteurs Zoya Lekova de Bulgarie et Jonas Gencevicius de Lituanie qui se sont joints à Pierre Tessier.

Zoya Lekova est une jeune sculpteure qui compte déjà de nombreux symposiums à son actif. Elle est diplômée de l’École des Beaux-arts de Sofia en Bulgarie. Son approche de la sculpture et l’espace est faite de minutie, précision et rigueur. Matière et transparence, espace plein et espace vide sont récurrents dans sa démarche. C’était un premier séjour pour elle en Amérique et elle avait été séduite par le fait qu’ici, elle avait enfin l’occasion de réaliser une oeuvre en bois impossible à réaliser dans son pays à cause du coût des matériaux.

Jonas Gencevicius, de Lituanie, possède une vaste expérience de l’ensemble des matériaux utilisés en sculpture. Il est, lui aussi, un sculpteur qui possède une bonne expérience des symposiums et des réalisations d’œuvres publiques et il en était également à sa première expérience artistique hors de l’Europe.

Technicien hors-pair, il travaille autant avec le bronze, la pierre,  le bois et même la glace et la neige. Son œuvre touche quelquefois à l’humour, un humour « noir » cependant, à ESSARTS.

Rencontre automne 2002

Luis González
Raôul Duguay
Pierre Tessier

Pour « Rencontre Automne 2002 », ESSARTS a invité le sculpteur chilien Luis Gonzalez à venir travailler avec Pierre Tessier.  De plus, l’auteur-compositeur, poète et concepteur québécois Raôul Duguay est venu installer une œuvre littérale durant l’événement, soit une forêt de lettre “A” dans le contexte particulier du parc d’ESSARTS.

M. Luis Gonzalez est un sculpteur reconnu au Chili où il compte de nombreuses œuvres publiques.  Il habite l’île de Chiloé, au Chili, où le bois est une ressource précieuse mais fragile. Son travail fait référence, par ce matériau très significatif dans sa démarche artistique, autant à son histoire personnelle qu’à l’histoire de sa communauté insulaire.

Raôul Duguay, connu surtout comme auteur-compositeur au Québec, est un artiste multi-disciplinaire possédant une formation solide en arts visuels. La sculpture proposée à ESSARTS est très significative pour ceux qui connaissent bien Duguay. Ainsi la présence du nombre 3 et du triangle sont l’essence même de l’espace visuel réalisé pour le parc de sculpture.

Rencontre printemps 2001

Aldo Shiroma
Francis Cuny
Guy Nadeau

Pour la deuxième année des “Rencontre ESSARTS”, une nouvelle formule a été expérimentée soit la « résidence d’artiste ». Un jeune sculpteur péruvien, Aldo Shiroma, rencontré lors d’un symposium de sculpture sur bois en février 2001 au Chili par Pierre Tessier, a été invité à venir travailler à ESSARTS. La sculpture créée sur place était la convergence de l’expérience qu’il a vécue durant son séjour avec la famille Ricard-Tessier dont l’aînée accouchait d’un premier enfant le jour même de l’arrivée de l’artiste. Habitué au travail en symposium malgré son jeune âge, habile technicien, il sculpte depuis toujours un bestiaire empreint d’humour et d’humanisme.  Il sera de retour à ESSARTS en 2008 en compagnie de sa nouvelle épouse.

Ouvert à toutes les démarches et propositions et cherchant à définir ses objectifs de création et de diffusion, ESSARTS a accueilli à l’été 2001 dans le boisé du parc une sculpture prêtée par le québécois Guy Nadeau. Ce sculpteur est depuis toujours un artiste de la monumentalité ce qui l’a amené à concevoir et réaliser des œuvres d’intégration à l’architecture un peu partout au Québec.

Dans ce même esprit, ESSARTS a aussi installé dans son parc huit éléments extraits d’une œuvre du français Francis Cuny réalisée en résidence au centre d’artistes GRAVE de Victoriaville. Francis Cuny est un véritable « virtuose » dans son approche technique du travail du bois et est doué d’une grande sensibilité dans sa relation avec l’espace et son matériau de prédilection. Il viendra d’ailleurs participer plus tard à la rencontre de 2007.

Rencontre automne 2000

Viktor Ceberg
Emanuela Camacci
René Payer
Pierre Tessier

La deuxième expérience d’ESSARTS, tenue en septembre 2000, a développé indéniablement le volet “international” avec la présence d’Emanuela Camacci d’Italie et de Viktor Ceberg d’Australie. Ils se sont joints à Pierre Tessier et René Payer du Québec. Les œuvres ont été installées dans le boisé qui se trouve tout près de la maison familiale et de l’atelier et un premier sentier a été aménagé. Le parc de sculptures ESSARTS venait de naître avec l’installation de ses six premières œuvres.

Emanuella Camacci qui jusqu’à maintenant travaillait surtout la pierre (granit), expérimente donc, avec le bois, un tout nouveau matériau. Habituée aux grandes dimensions et au travail de longue haleine, cette première expérience au Québec s’ajoute à une longue expérience de travail en symposium internationaux sur pierre et l’amènera désormais à participer à des événements sur bois partout en Europe.

Viktor Ceberg voit grand. Peut-être inspiré d’un lointain parent sans doute marin, il aime inclure des cordes et des longs troncs  d’arbres dans ses œuvres afin de provoquer force et tension dans l’espace. Son œuvre à ESSARTS est audacieuse par sa hauteur et impressionne dans sa verticalité. Elle intègre complètement des cordages et une pierre légèrement travaillée est fixée tout en haut.

René Payer en était à sa première expérience avec l’espace et la sculpture. Il a donc intuitivement reproduit dans l’espace, par des traits autant précis que spontanés, la même démarche, le même questionnement que dans ses toiles ou ses dessins.

Rencontre printemps 2000

Daría González T.
Patricia Brennan
Pierre Tessier

La première expérience en symposium d’ESSARTS s’est déroulée au mois de mai 2000. Les artistes qui y ont participé avaient en commun un lien étroit avec la famille Ricard-Tessier.  En effet, Daría González, jeune sculpteure mexicaine, est l’épouse de Pierrot Tessier, fils des hôtes et Patricia Brennan, sculpteure senior de l’Ontario, est une amie de longue date de la famille. Pierre Tessier participait lui aussi à cette première aventure en tant que guide et technicien. C’est donc sous le signe de la convivialité et du partage qu’a eu lieu cette première rencontre ESSARTS Printemps 2000.

Daría González a terminé ses études en arts visuels, option sculpture, à l’université de Guadalajara en 1998. Peintre et sculpteure, la vie des insectes, dans leurs premières manifestations, est toujours une inspiration très présente dans ses œuvres.

Patricia Brennan, artiste et céramiste-sculpteure depuis plus de 50 ans, expérimentait pour une première fois le bois et la grande dimension. Depuis plus de 20 ans maintenant, son thème privilégié dans sa démarche actuelle, soit les « anges, archanges et gardiens », est toujours présent quel que soit le médium utilisé.

Espaces québécois

ESSARTS expose le sculpteur Jean Brillant dans son « Espace québécois 2016 »

Saint-Pie-de-Guire, le 26 juin 2016 – Mouvement ESSARTS organise annuellement une vitrine spéciale qui est offerte à un sculpteur québécois pour la présentation de ses œuvres au Centre-du-Québec. Dans le parc de sculpture d’ESSARTS, un site particulier a donc été aménagé au fil des ans pour accueillir et développer ce volet, soit « L’espace québécois ». Pour la saison estivale 2016, l’artiste invité est M. Jean Brillant.  Il présente quatre sculptures, une œuvre sur le site même d’ESSARTS et trois autres œuvres, une dans trois lieux muséologiques de notre territoire.  Les œuvres, toutes de métal ou métal et pierres, sont de grand format et sont exposées à l’extérieur pour la durée estivale soit du début juillet jusqu’à la mi- octobre.

En effet, depuis quatre ans, Mouvement ESSARTS a initié une entente de partenariat avec la Maison des arts Desjardins Drummondville, le Musée des Abénakis d’Odanak et le Musée des religions du monde de Nicolet, entente qui permet à l’artiste choisi d’y exposer une œuvre tout l’été.  Ce partenariat se poursuit encore cette année avec enthousiasme !

Un vernissage commun aura lieu le dimanche 14 août chez Mouvement ESSARTS à St-Pie-de-Guire, à partir de 14h00.  Tous sont invités à visiter le parc et à rencontrer l’artiste Jean Brillant qui sera présent pour l’occasion.  Enfin, pour ceux qui aiment la musique, un concert sera offert au public par deux musiciens de l’Orchestre symphonique de Drummondville dès 12h30 sur le site.  Il s’agit de Natalia Kononova, violon solo de l’OSD, et Hughes Gagnon, professeur de guitare au Cégep de Drummondville.

À propos de la démarche artistique du sculpteur Jean Brillant

Depuis une quinzaine d’année, le sculpteur Jean Brillant  a principalement positionné ses sculptures dans des lieux urbains où les enjeux liés à la nature sont présents, problématique qui nous concerne tous. Par la forme, le rendu et le positionnement de ses sculptures, il cherche à produire une expérience concrète où la nature, la sculpture et le spectateur élaborent conjointement une nouvelle relation. Par la transformation de matériaux issus de l’industrie et devenus rebuts, il fait en sorte qu’ils retrouvent une nouvelle utilisation même s’ils retourneront nécessairement à la nature dans un avenir plus ou moins rapproché. L’artiste Jean Brillant conçoit la sculpture comme un médium performatif dont l’action joue un rôle dans la relation que l’humain entretient avec son environnement.

ESSARTS expose le sculpteur Claude Millette  dans son « Espace québécois 2014 »

Saint-Pie-de-Guire, le 9 juillet 2014 – Mouvement ESSARTS offre une vitrine spéciale à un artiste québécois pour la diffusion de la sculpture contemporaine en organisant l’exposition de ses œuvres au Centre-du-Québec. Dans le parc de sculpture d’ESSARTS, un site particulier a donc été aménagé pour accueillir et développer ce volet soit « L’espace québécois ». Pour la saison estivale 2014, l’artiste invité est M. Claude Millette, sculpteur bien connu de la Montérégie.  Il présentera 7 sculptures, soit 4 œuvres sur le site même d’ESSARTS et une autre œuvre dans 3 lieux muséologiques de notre territoire.  Les œuvres, toutes de métal et de grand format, seront exposées à l’extérieur pour la durée estivale soit de début juillet jusqu’à la mi- octobre.

Cette nouvelle initiative, accueillie avec enthousiasme,  se fait en partenariat avec la Maison des arts Desjardins Drummondville, le Musée des Abénakis d’Odanak et le Musée des religions du monde de Nicolet.  Une série de « rencontre » où le public est invité à venir s’entretenir avec l’artiste aura lieu dans ces différents lieux de diffusion.  Un premier « vernissage » se tiendra chez ESSARTS dimanche le 20 juillet à partir de 14h00.  Puis, sous la formule « 5 à 7 », auront lieu  un deuxième vernissage mardi le 22 juillet au Musée des religions du Monde, un troisième jeudi le24 juillet au Musée des Abénakis d’Odanak et finalement un quatrième mardi le 29 juillet à la Galerie de la Maison des Arts Desjardins de Drummondville.  Cette formule devrait permettre au grand public de toute la région d’avoir l’opportunité de rencontrer l’artiste.

À propos de la démarche artistique du sculpteur Claude Millette

Déployer dans l’espace un minimum de matière, par l’expression de mouvements aux limites de l’équilibre et questionner ainsi les notions de gravité et de stabilité résume bien la démarche artistique du sculpteur Claude Millette.  Pour ce créateur, apprivoiser le matériau qu’est le métal tient de la force physique et l’expérience de transformation se fait corporelle et poétique. La naissance de l’œuvre, pour l’essentiel, est une action directe avec la matière à assembler dans l’espace. La gestuelle est  le résultat de l’action et de la confrontation : la résistance et la rigidité par opposition à la souplesse du métal. Résolument non-figuratif, les réalisations de Claude Millette ne sont pas non plus du domaine strict de l’abstraction : à partir du moment où la gestuelle exprime une émotion, l’œuvre est déjà empreinte de sensibilité.

ESSARTS expose le sculpteur Yves Louis-Seize  dans son « Espace québécois 2013 »

ESSARTS a reçu en 2013 les œuvres du sculpteur Yves Louis-Seize.  Trois sculptures ont ainsi été exposées durant la longue saison estivale. Deux de celles-ci étaient  composées de plusieurs éléments, bien représentatives de sa démarche artistique et alliant métal et céramique.  

Sculpteur et céramiste, Yves Louis-Seize travaille et enseigne à Montréal. Plusieurs fois boursier, ayant réalisé de nombreuses œuvres d’art public, ses œuvres se retrouvent dans plusieurs grandes collections publiques et privées.

ESSARTS expose le sculpteur André Boisvert  dans son « Espace québécois 2012 »

André Boisvert a présenté, durant l’été 2012, l’œuvre « Epurarium » dont la réalisation et l’intégration au site fait référence directement à l’approche sculpturale de type « land-art ».

Cette forme d’art correspond à la recherche que celui-ci poursuit avec les sculptures végétales et  des aménagements paysagers en constante évolution.

Donner une autre vie aux objets ou aux végétaux le motive et ouvre son regard sur les dimensions cachées tant de la matière que de lui-même.

ESSARTS expose le sculpteur Roger Gaudreau  dans son « Espace québécois 2011 »

Le sculpteur Roger Gaudreau, demeurant en Mauricie, a présenté son œuvre intitulée « Capsule» durant la saison 2011. La sculpture en métal se présente comme un grand cylindre travaillé et découpé, où les thèmes chers à l’artiste se retrouvent, soit les références avec la nature, le passage dans le temps autant que  la recherche de sens dans les structures.

Roger Gaudreau a inscrit une préoccupation constante dans sa pratique artistique : la nature. Cet intérêt pour art-nature jalonne désormais sa carrière comme en témoigne ses œuvres intégrées à l’environnement, ses choix de matériaux, ses installations et ses participations à différentes activités de création (symposiums).

Roger Gaudreau vit et travaille en Mauricie depuis plus de 20 ans. Membre fondateur de l’atelier Silex à Trois-Rivières et instigateur du Symposium « Cimes et racines », impliqué activement dans la vie culturelle de sa région, il est récipiendaire de plusieurs prix d’excellence et bourses de création. Il a de nombreuses œuvres d’art public à son actif.

ESSARTS expose le sculpteur Serge Beaumont dans son « Espace québécois 2010 »

Le premier artiste invité, Serge Beaumont, vit et travaille depuis de nombreuses années en Montérégie.  Il a présenté un ensemble sculptural composé de Naguère et Cheval  dont le titre est « Fossiles pour un battement d’œil ». La sculpture, réalisée en acier, aluminium, béton et granit, était très représentative de la démarche de l’artiste. La sculpture de Serge Beaumont s’inspire de formes organiques : monde végétal, perceptions animales, illusion ou présence du corps humain. La pierre, matériau privilégié de l’artiste, et le métal participent à l’évolution de son imagerie composée d’artefact des contes et légendes.    

Projets spéciaux

Le parc de sculptures  Essarts accueille la sculpture « L’érosion des peuples» de Joëlle Morosoli.

La sculpture cinétique « L’érosion des peuples », réalisée en 2015 dans le cadre du Symposium international d’art-nature des jardins du précambrien à Val-David dans les Laurentides, trouve une nouvelle terre d’accueil chez Mouvement ESSARTS à St-Pie-de-Guire. En effet, la Fondation Derouin ayant mis fin à son événement bisannuel, l’oeuvre est devenue orpheline et devait quitter la forêt nordique pour un autre lieu semblable.  À la demande de la créatrice Joëlle Morosoli, Mouvement ESSARTS a accepté avec bonheur de recevoir l’œuvre dans son parc de sculptures.

Maintenant installée au centre d’une cathédrale de verdure, cette sculpture cinétique symbolise l’impact causé par les différents colonisateurs sur les peuples amérindiens. Il est intéressant de noter que cette œuvre fait écho aux préoccupations du Musée des Abénakis à Odanak, situé à proximité de St-Pie-de-Guire.

À près de 3 mètres de hauteur, un bracelet d’or entoure le tronc d’un érable, auquel est attachée une corde dont l’autre extrémité est ancrée au sol. Cette corde large et massive est tressée de tissus et d’objets culturels de différentes nations autochtones qui occupent l’Amérique, du nord au sud. Au-dessus de cette corde, des couteaux aux armoiries anglaises, françaises, espagnoles, hollandaises et portugaises se balancent de droite à gauche inlassablement, l’effilochant, l’usant et l’amenuisant jusqu’à la réduire en un fil qui, près du sol, disparaît sous un tumulus de pierres.

Le balancement de ces couteaux sur la corde érode et use inexorablement cette culture autochtone qui finit par disparaître enterrée sous un tertre sans rites funéraires pour en adoucir la perte. Cependant, ce dernier fil est fait d’acier inoxydable à l’image de cette culture ancestrale qui résiste aux outrages des humains et qui, comme une graine, attend patiemment le moment de reprendre vie.

Le parc de sculptures  Essarts accueille des crabes de Jérôme Durand.

En résidence d’artiste au GRAVE (centre d’artistes autogéré de Victoriaville) à l’automne 2013, Jérôme Durand est venu réaliser une œuvre de métal aux ateliers d’ESSARTS, et qui, après exposition, a été installée dans le parc de sculpture. Originaire de Brest en France, Jérôme Durand crée, depuis 1995, des crabes de toutes les tailles, les expose et les propose à l’adoption. Chaque fois que quelqu’un fait l’acquisition de l’un de ses crabes, l’artiste reporte son implantation sur une carte du monde : « la carte de l’invasion mondiale des crabes ». Il touche à toutes les techniques artistiques : photo, moulage, sculpture, techniques numériques de production, dessin.

Originaire de Brest en France, Jérôme Durand crée, depuis 1995, des crabes de toutes les tailles, les expose et les propose à l’adoption. Chaque fois que quelqu’un fait l’acquisition de l’un de ses crabes, l’artiste reporte son implantation sur une carte du monde : « la carte de l’invasion mondiale des crabes ». Il touche à toutes les techniques artistiques : photo, moulage, sculpture, techniques numériques de production, dessin.

Mouvement ESSARTS a reçu un soutien financier de 10 000$ pour réaliser un projet de création avec une jeune artiste de la relève, Maude Lapierre.

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et la CRÉ du Centre-du-Québec, ont accordé un soutien de 10 000 $ à Mouvement Essarts pour son projet « Voir grand ». Ce projet consiste à accueillir sur son site une jeune artiste professionnelle de la relève et à l’accompagner dans la réalisation d’une œuvre de grand format, œuvre qui sera intégrée au parc de sculptures d’ESSARTS. Dans ce projet, un aspect intéressant est d’offrir un accompagnement technique complet qui aide au développement de carrière d’une jeune artiste professionnelle.

L’artiste choisie est la joaillière Mme Maude Lapierre. Sa démarche artistique se distingue par sa rigueur technique et sa préoccupation constante de maîtriser le matériau. Travaillant habituellement en très petit format, elle souhaite faire évoluer et étendre son processus créatif vers les œuvres de grand format et d’intégration à l’architecture et l’environnement. Plusieurs fois finaliste, entre autres, aux concours de création d’œuvres/médailles  pour les Prix du Québec, cette reconnaissance par ses pairs témoigne de la vigueur et de la ténacité de la démarche artistique de cette jeune artiste.

Pour favoriser le rayonnement et la promotion des œuvres du parc de sculpture ESSARTS au Centre-du-Québec, le projet « Voir GRAND » de Maude Lapierre inclue une circulation de l’œuvre pendant une période de un à trois mois en exposition extérieure avant qu’elle ne soit définitivement installée dans le parc de sculptures ESSARTS. Ainsi, l’œuvre de Maude Lapierre sera exposée au Musée des Abénakis d’Odanak  dès cet automne et à la Maison des arts Desjardins de Drummondville  au printemps 2014. 

La forêt chantée

Les deux artistes Pierre Tessier, sculpteur, et Sylvain Marcotte, compositeur/interprète, ont conçu et réalisé ensemble une « sculpture sonore » dans le boisé de Mouvement ESSARTS. L’œuvre est composée de différentes trames sonores indépendantes superposées dont le déroulement est infini. Inspirés ou provoqués par le lieu  lui-même (sons de la nature, chants d’oiseaux,  bruissement du feuillage, etc.), les sons de l’œuvre s’intègrent naturellement à la forêt.

Sylvain Marcotte est un musicien avec une pratique à multiples facettes. Directeur musical, compositeur, consultant, professeur, il poursuit une carrière internationale dont la réputation n’est plus à faire. Ses plus récents projets dans une démarche décloisonnée révèlent une étonnante fusion de musique et de technologie.

Il est coordonnateur du programme « Techniques professionnelles de musique et chanson » du Cégep de Drummondville, il s’est produit avec des noms tels que Michel Cusson, Michel Donato, Paul Brochu ainsi que Paul Wertico, ancien batteur du Pat Metheny Group. En 1988, il compose et enregistre, avec son groupe Triaz, l’album Phase. Après plusieurs tournées tant au Québec qu’en Europe, Sylvain enregistre une série de disques « solo ». 

Récemment Sylvain Marcotte a remporté le prix « Arts de la scène du Gal’art 2010, ainsi que le prix « Créativité artistique » du programme de reconnaissance des Arts et de la Culture de la Ville de Drummondville en décembre 2010.